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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 16:07
Présents: Dom, Olivier
Dans le cadre du projet "le Doubs à petits pas", Dominique cherchait à retrouver la grotte des Blains localisée à Chalèze afin de vérifier son intérêt pour la parution.
Après quelques détours dans le bois, on finit par retrouver cette grotte.
Bizarrement, il y a une nette différence entre le descriptif figurant dans le Tome 2 et la réalité. Il n'y a pas un porche mais 2 l'un sur l'autre (voir photo ci-jointe). Dans la partie supérieure, le descriptif du T2 est correct (couloir d'une trentaine de mètres débouchant dans une salle). Par contre, contrairement a ce qui est indiqué dans le T2, un départ dans cette salle permet de rejoindre l'extérieure malgré la présence de terre... et d'animaux fouineurs (des blaireaux quoi...).
Il faudra y retourner afin de faire la topo, Dom jugeant que cette grotte pouvait figurer dans la parution.
L’accès à la grotte est réalisable en partant d'ARCIER en prenant le GR59. Entre les parcelles 13 et 14, prendre à droite et suivre la crête par la gauche.
Olivier
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 16:02

Présent : louis (scv), clément (un ami que louis emmène en initiation), et moi
TPST : 9h00

RDV : mercredi a 15h00 chez moi, il manque des cordes a louis donc on passe au club chercher 3 cordes, puis on va chez louis préparer tous ça. On passe prendre une bière chez vert tiges en prenant au passage des poulies tandem cable (jean marc nous a dit que la tyroliene etait en place. On passe chercher clément chez lui vers 18h. Louis a Jean Marc au téléphone et on apprend qu'il a laissé l'équipement de la main courante et du P7, ça fera un kit en moins.
On arrive, on s'équipe, on présente le matos à clément. Nous voilà parti sous terre, on arrive à la tyro louis prend les 2 kits et remonte la tyro pendant que je passe avec clément dans la faille. Nous continuons notre progression et après avoir appris a clément a utiliser le descendeur, on arrive bien vite a la salle des dunes ou nous mangeons (ça va vite quand c'est déjà équipé). Notre repas avalé nous partons pour le premier P20 mais en route nous passons au dessus d'un trou où nous apercevons des accus, c'est étroit, louis hésite, mais finit par se glisser dedans, nous l'aiderons à ressortir en le tirant. Bilan des courses, il remonte un sac plastique plein, des accus et une bite de  carbure, et il reste encore. On laisse ça la et continuons vers le fond, nous descendons le P20 et en bas nous mettons un peu de temps à trouver le boyau, on n'est pas sûr mais j'y vais le premier et à la vue des broches je crie que c'est tous bon. Louis continue et l'équipement et nous le suivons. Arrivés en bas de ce deuxieme puits nous continuons et arrivons dans le méandre. Louis progresse nettement plus vite que moi et clément. Nous nous longeons sur la corde présente en fixe mais rapidement nous décidons de nous delonger, plusieurs tonches importante sont relevés. Nous surnomerons ce méandre le méandre sans fin :). Arrivé au lac, un équipement est en fixe, main courante sur un seul point, c

quasiment aucun point, nous sommes septiques. Louis y va, l'équipement est merdique, il fini par descendre au dessus du lac et remonter, je fais de même, dans la galère sur la main courante ma couverture de survie tombe dans le lac (elle y est toujours, impossible d'y allez sans de gros frottements ou de nager, il faudra y retourner avec une canne a pêche elle flotte et est bien bloqué contre un caillou). au retour nous nous rendons compte qu'ici aussi une corde de l'équipement fixe est tonché, clément ne descendra pas, une conversion est indispensable, et l'idée de le faire descendre jusqu'à un noeud et de la remonter avec une poulie et un bloqueur est vite abandonnée, au vu de l'équipement on se tire d'ici en vitesse. Retour dans le méandre, remontée des puits, je fais un peu moins le malin, j'ai prêté mes chaussons néo et ne suis pas en bottes je commence à avoir froid et pis je crois qu'un an sans trop bouger a diminué ma POWER. Nous remontons donc les jusqu'au trou où Louis a remonté de la merde, décision est prise de tout laisser là et de prévenir Jean Marc qui doit y aller bientôt car nos kit sont blindés, nous remontons tout de même 2 bites de carbure ( qui naturement ce revèlerons remplis de chaux mais on a gagné de la chambre a air). Sortie du trou a 4h15, le jour ce lève, on fonce se coucher. nous passerons une bonne partie de l'aprem le lendemain au bastion à tout laver et ranger le matos.

--
Gael

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 16:00
TPST: 6 heures
Objectif de cette sortie: Essayer d'aller plus loin que lors de la première de mars.
Entrée vers 14h30 dans la perte de la barre à mine à Bartherans. Un bon filet d'eau coule à l'entrée. On arrive donc dans la première salle trempés. Par contre, chose étonnante, dans le méandre, nous n'avons pas noté une présence d'eau plus importante du aux intempéries. Par contre, on a le sentiment que le courant est plus important.
On arrive relativement facilement jusqu'au gours suspendu. Après 5 à 10 minutes de burin, l'étroiture entre le gours et la concrétion est élargie. On continue donc dans le méandre boueux et assez "intime". après 20m de progression dans ce méandre, on arrive devant l'étroiture où Mouloud avait été arrêté lors de la première de mars. Arnaud, masse à la main, arrive à agrandir le passage et finit par passer... donc en route pour la première...arrêt devant une concrétion avec siphon au bout de 2 à 3m environ!!! Séance photo histoire d’immortaliser le moment et retour en arrière.
5 à 6m avant ce siphon, on voit un passage potentiel en hauteur (que l'équipe de pointe avait déjà repérée lors de la première de mars). Arnaud s'y engage en montant en oppo sur une dizaine de mètre environ sans toute fois arriver à chuinter le siphon (il note toutefois, un zef significatif sans en pouvoir en déterminer le passage). Donc, pour continuer, soit on pète la concrétion au niveau du siphon soit on monte voir plus haut si le passage existe pour chuinter ce siphon (si il y a du zef, il doit y avoir un passage). On en restera là pour aujourd'hui, vous trouverez ci-joint le croquis d'Arnaud concernant le méandre "boueux" après le gours suspendu et la première faite aujourd'hui.
Retour vers la sortie. Arrivée aux voitures vers 20h30.
Olivier
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 15:44

Présents : Dom, Olivier.
 
Perte du coté de PUGEY que Dom a déniché le week-end dernier. Visite histoire d'aller voir où cela nous mêne (trou non présent dans les inventaires). On plante 2 spits à l'entrée et en route pour l'aventure... petit conduit de 5m de long menant en haut d'un "puits", on rencontre 2 amarrages gravés "GCPM", donc pas de première pour nous. La cavité continue dans une faille qui se ressert de plus en plus pour finir par un conduit impénétrable 15 à 20m plus bas. Dominique reste en haut et je vais voir en bas. On s'aperçoit vite qu'il y a eu une grosse désob réalisée par le GCPM sur 10m environ. Au fond, cela se termine sur une étroiture sévère sans courrant d'air. Par contre, à 2m du fond, on rencontre un laminoir horizontal (1m de large pour 10cm de haut) assez profond où cela résonne très fort (puits paralléle?). Sécance photos et on remonte. Dom se renseigne auprès du GCPM afin de savoir pourquoi ils ont arrêté la désob.

En remontant, on fouille dans les différentes dolines présentes à coté de cette perte sans succés.
 
Ensuite direction un trou que Dom avait repéré en lisière de la route en sortant de Pugey du coté du grand carrefour (Pierrot doit se souvenir du terre-plein central!). On regarde, au bout d'un moment, on décide de jetter à terre un gros bloc en équilibre et hop l'entrée est ouverte. J'arrive a rentrer sur 1,50m mais il faudrait de plus gros moyens pour pouvoir voir si cela mêne quelque part. Le lieu n'est pas idéal... un peu trop près de la route pour être tranquille!! On se casse avant d'avoir des problèmes avec la maréchaussée!!!
 
On finira notre journée en visitant la Grotte de la belle-Mère" à Pugey. Visite sympa dans un trou très concrétionné.
 
 
Olivier

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 15:39

 

Malgré une météo pluvieuse nous nous retrouvons ce 8 mai après midi avec Christophe Rognon dans le but d’aller plonger le S2 du creux de Malefosse qui marque le terminus de cette cavité après un premier siphon de 55 mètres pour -5 mètres que j’ai rééquiper la semaine dernière et 270 mètres de galerie parfois pas boueuse alternant entre belles dimensions, escalades et laminoirs.

Nous sommes rapidement à pieds d’œuvre, ayant oublié la corde pour le cône d’entrée, on fera sans, mais à la descente cela va tout seul ! Dans la vasque du S1, derrière les étroitures d’entrée, nous nous équipons. Christophe est surpris par l’ampleur de la vasque autant que l’une de ces 4 litres qui est vide ! Erreur lors de gonflage il est quitte pour aller taper dans le stock de la voiture, on se dit que heureusement que l’on est pas à 10 heures de l’entrée.

Finalement nous nous émergeons, Christophe part devant afin de bénéficier au maximum des 50 cm de visi que nous offre les conditions du jour, pour ma part je fais le tracteur en portant les 4 litres prévus pour le S2. Derrière le S2, Christophe retrouve mon masque de secours perdu à la plongée précédente. Nous partons donc pour notre bain de boue mais en prenant le temps de l’observation.

Arrivée au S2 je m’engage dans ce siphon jugé trop étroit par mes prédécesseurs. Je décide de faire le «  rampant de voute » : le but est de sortir ! Effectivement je franchis ce siphon et trouve, derrière, un beau lac qui me conduit jusqu’au S3. L’eau est trouble je m’engage dans le passage le plus évident pour finalement revenir et trouver le passage dans l’axe principal de la galerie par une zone un peu plus étroite. Ce siphon sort assez rapidement et je nage à nouveau dans un lac. Le S4 est tout proche, je m’y laisse couler, retrouve la boue, quelques amarrages ; après je perce la surface pour un nouveau lac moins profond où je dois franchir un petit seuil glaiseux. J’amarre mon fil et décide d’aller jusqu’au prochain obstacle soit très rapidement en bout de lac un beau S5. Mes blocs sont que peu entamé, je viens de faire 100 mètres mais la météo, la visibilité, m’encourage à mettre un terme à l’explo du jour. Je rentre tranquillement en levant la topo.

Je retrouve Christophe, nous remballons le matos et ressortons de la cavité. La pluie n’a pas cessé, nous sommes obligés d’abréger la phase bière car j’ai des doutes sur les possibilités de mon 4X4 de coiffeur pour sortir du bourbier ! Cela se confirmera, quelques poussées seront nécessaire pour retrouver la route et l’apéro.

 

Fred

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 21:03
salut,
 
Nous sommes 3 a être sur place pierrot, mouloud, dom 
vers 12h00  on casse la croute et c'est à 14h00 que nous partons vers le fond afin de continuer la desob . Péniblement les blocs sont stockés où l'on peut car peu d'endroit ou niche pour caser les matériaux.  Nous avons effectué 5 trous pour rendre à peu près humain le passage.
Par contre si on avait pas la confirmation de la rapidité du vent du sud (..!) et bien c'est fait maintenant il faut installer la ligne jusqu'au porche !
19h00 on est aux bagnoles.
 
to be continued of course ....
 
mouloud
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:58

 

PLONGEE DU 29 AVRIL 2012

Le timing était serré, un peu de pluie annoncée et le match Sochaux – Bordeaux, Clément était à cran fallait que je sois à l’heure ! Je décide donc une plongée dans l’unique but d’équiper le siphon (55m ; -4)

Vendredi, visite de l’estavelle du Cregenat en Suisse en liaison avec le Creux de Malefosse et petite visite à ce dernier pour savoir si le chemin a séché et que je peux descendre en voiture. Tout est ok !

Ce matin, j’installe donc une corde dans l’entonnoir d’entrée et descends avec tout le matos en configuration plongée. Deux petites étroitures, un passage à 4 pattes et me voilà dans la vasque du S1 alors que je vois encore le jour. Le niveau est relativement haut, les pluies de la semaine y sont pour quelque chose.

J’attache mon fil et me laisse couler dans cette eau trouble, 1 mètre de visibilité. Dans les premiers mètres une belle pente de galets, je vérifie la stabilité de cet ensemble et continue à descendre, la voûte est visible formant un rétrécissement, j’entrevois par endroit le vieux fil datant des années 70. Je décide de ne pas m’en préoccuper à l’aller et de le garder à distance respectable lorsqu’il est perceptible pour ne pas m’y emmêler. J’attache régulièrement et franchis ce siphon.

Finalement je décide de quitter les palmes pour jeter un coup d’œil. En 15 minutes j’atteins le terminus de mes prédécesseurs, un beau siphon vierge. Cependant, la parcours n’est pas de tout repos et va me donner du fil à retordre. Escalade glaiseuse, vire aérienne qui l’est autant mais permet d’éviter une zone étroite déjà chiante sans sac, laminoir boueux…

Je reviens au S1, je le sais cette fois bien équipé et décide d’attacher comme il faut l’ancien fil de gros diamètre. Ce fil n’était en fait attaché qu’aux extrémités.

Résultat donc : Le terminus est atteint, il est constitué par un siphon vierge.

Il me faudra je pense deux à trois plongées pour acheminer mon matériel jusqu’au S2 avant d’y entrevoir une plongée.

 

Fred

 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:55

Sortie du 19 avril à Bartherans de 13h à 19h
Présents: Arnaud, Olivier
 
TPST: 6h
 
Visite à la perte histoire de retirer les gravats suite au dernier concert réalisé par la dernière équipe.
Arnaud s'occupe de retirer les gravats après la vire (1 gros bloc était resté en équilibre, mais qui a finit par aller faire tour dans le bas du puits). Pendant ce temps là, je remplace différents amarrages.
Les derniers puits sont dorénavant équipés.
On finit par une séance photo dans le méandre jusqu'à la grosse concrétion et le gours (link)
 
Olivier

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:51

Mouloud, Rom1, Pierrot, Louis (SCV)
TPST : 6h15

poursuite de l'équipement hors crue (on shunte maintenant la descente obligeant à remonter ensuite). Si Pierrot n'avait pas fini par casser le tamponnoir, on aurait pu finir... mais c'est bien avancé. Seul le premier ressaut est difficile à équiper hors crue ou alors faudrait se taper une vire genre celle du bastion... baston !

Aménagement du passage chiant d'accès à la "grande main courante". Coup Double !

Je propose une séance vendredi soir prochain : 13/04.

Je rajoute un embout de remplacement pour tamponnoir sur la liste du matos à acheter (on en prendrait pas quelques uns d'avance... ça doit coûter au moins dans les 3 euros...??)

 

Rom1

 

quelques photos d'Arnaud : link

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:46
C'est à l'heure que le groupe s'est réunion au bord de la vasque, il y a plusieurs équipes qui se forment avec des missions bien spécifiques :
    - pose d'une balise émettrice post S3
    - Localisation en surface de la balise
    - Film de la recherche du signal en surface
    - exploration au plus loin selon deux direction :
                - l'un doit seul tenter de franchir le S8 long jusqu'à présent de 105 mètres puis continuer vers le réseau principal atteint jusqu'à ce jour 1 seule fois par les siphons bis.
                - deux autres doivent franchir S8 bis ( 100m ; -6) et S9bis ( 10m -2) et venir attendre à l'aval le plongeur solitaire puis l'aider au post de son matos pour la plongée du S10 et faire la topo des 250 mètres explorée précédemment.
Bon vous suivez, j'espère car après cela va se compliquer !!!!!
Donc au total 5 plongeurs : Bruno Loisy ; Yann Hulot ; Christophe Rognon ; Stéphane Guignard  et moi
    1 caméraman : Maxime de Giampetro
    2 Topographe : Denis Motte et un copain.
Nous voilà donc parti sous l'œil de la caméra, le petit train s'organise dans les siphons, la balise est posée post S3 comme prévue mais elle ne semble pas fonctionner, de la buée à l'intérieur, la diode qui ne s'éclaire pas, malgré tout nous la laissons branchée et continuons le parcours.
Post S4 on se reconditionne ne gardant que le matos des 3 plongeurs prévus pour la parti post S5 soit Christophe ; Stéphane et moi.
Je pars vers le S8 principal alors que Stef et Tof prennent la route du réseau bis. Ces derniers franchissent S5-6-7-8bis-9bis et ont l haine de voir qu'un nouveau siphon leur barre la route avant mon terminus. La rage au ventre ils décident de rentrer.
De mon côté, j'arrive à mon terminus à 105 mètres raboute mon fil et part en première un virage et une remontée brusque me voilà dans une cheminée claire où je vois de l'eau en mouvement. Effectivement je fais fasse à une cascade de 2 mètres alors que je suis toujours sur une margelle du puits avec 2 x 7litres + 1 x 4 litres mon bobinot à la main, moment de finesse me voilà en haut. La galerie continue en lac me laissant présager un siphon en cas de niveau plus important, je décide donc d'essayer d'équiper cette partie en fil. La galerie est suivie sur une poignée de mètres avant de voir la totalité de l'eau sortir d'un soupirail bas interdisant le passage, je dois donc m'élever et franchir en opposition à 2.50m de haut je n'ai plus que 2 X7 litres. Au delà la rivière se poursuit 0.6 de large pour 3 mètres de haut ( cela dois taper en crue). Je décide d'aller voir sans matos réalise donc environ 100 depuis la sortie du S8, puis 30 mètres de 4 pattes me conduise à un nouveau siphon. Je n'avait pas imaginer un parcours aussi complexe. Je retourne donc à mon matos et me charge d'un bloc et des palmes, un autre voyage me fait mener le reste.
Le siphon est beau dans le courant, j'avance sur 40 mètres avant que mon détendeur se mette à fuser, je ne saisi pas d'où vient le schmilblick et préfère fermer la bouteille. Je sui à 1.5 mètres de profondeur il me semble voir un voute je tente d'avancer encore sur quelques mètres pour savoir s'il ne sort pas. Et bien non il semble même replonger, merde cette fois je dois rentrer.
Je rembobine donc jusqu'à mon dernier amarrage, coupe le fil me casse. A nouveau les 30 mètres de 4 pattes et au moment où je fais fasse à un ressaut le deuxième étage de mon détendeur se désolidarise du flexible, cool au moins je sais où est la panne !!!!!
Je répare donc et cela semble marcher que faire ? Je décide de retourner au siphon, re 30 mètres de 4 pattes. J'arrive à mon terminus, raboute, jette les derniers mètres de fil de mon bobinot, je suis toujours sous l'eau. Je saisi le second, raboute et continue. La galerie descends à - 2.5 puis émerge au bout de 70 mètres, cool.
En me déséquipant j 'explore la galerie devant moi jusqu'à trouver les flèches tracés dans la glaise, j'ai fait la jonction. J'appelle Steph et Tof mais pas de raison je trouve cela normal car j'ai explosé le timing sur un parcours que j'avais imaginé plus direct.
Il est donc temps de rentré. Je débranche le cerveau et décide de ramener en un voyage tout le matos, j'y parviens. L'eau est bien troublé dans le S8, un amarrage en bas d'un puits me donnera quelques sueurs, faudra que je modifie la prochaine fois. Ensuite, ce n'est qu'une formalité agréable, se laisser porter, palmer tranquille.
A la sortie du S5 Je vois les sacs de portage vides mes deux compères doivent toujours être en explo. Perso je suis dans les temps cela fait 3h00 que je batifole en solitaire. Je décide de prendre le plus de blocs possibles mais suis finalement heureux de voir tout le groupe arriver vers moi. Après les descriptions des aventures nous poursuivons la séance photos commencée, récupérons le bloc et le 2 sacs au S5 et revenons tranquillement en papotant sous les flashs de Steph.
C'est bien fatigués que nous prenons le chemin du retour chacun est bardé de tout le matos stocké depuis la fin de l'année dernière, bouffe, blocs pleins, blocs vides, balise, piles, sac de survie, bobinots ....
Tout se déroule sans encombre jusqu'à ce que faisant la voiture balais dans le S1 je retrouve Bruno et Yann complètement flippé retournant vers le fond. Certes pas très rassuré je décide de continuer vers la sortie pour voir l'origine du problème. Je trouve un peu de matos dans le siphon attestant d'un peu de panique. arrivé en bout de corde je vois l'origine du problème, un amarrage du fil a céder et l'étroiture de sortie n'est plus localisée. Je me déleste du matos superflu et ne garde que le matos nécessaire pour retrouver la sortie. Je sors ma bobine de secours, retrouve la sortie, l'équipe, à peine sortie je demande dans l'urgence des blocs pleins pour mes camardes que je suppose en galère.
Immédiatement je repars avec 4 blocs, retrouve les copains derrière le S1. Il leur reste un peu d'air dans les blocs, leur donnant un bloc plain ils peuvent sous escorte sortir la source. Il ne nous restera qu'à récupérer tout le matos éparpillé dans le siphon. seuls manqueront 1 bloc avec détendeur et la pile de la balise.
Nous venons de passer 10 heures entre eau et air. 220 mètres de première.
Merci à tous ceux qui dans cette aventure portent les blocs toujours plus loin.
A+
FRED
lien vers quelques photos : link
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